Canadian Lawyer Magazine cite Gordon Raman, Stephen Erlichman et Marie-Christine Valois, avocats de Toronto et Montréal, dans un article sur l’ESG et la divulgation de la diversité.
Il existe un consensus croissant en faveur de la divulgation de la diversité des genres concernant les minorités visibles et d’autres groupes sous-représentés, mais les avocats de Fasken Martineau Dumoulin S.E.N.R.L., s.r.l. affirment que l’environnement réglementaire reste flou.
« La CSA demande aux membres de la communauté des affaires de prendre position sur deux propositions différentes », déclare Marie-Christine Valois, associée de Fasken. « Habituellement, il y a une proposition, puis le milieu des affaires fait des suggestions et propose des façons d’améliorer la proposition. Mais dans ce cas-ci, on demande aux entreprises de prendre position. »
Gordon Raman, président de la pratique ESG et développement durable du cabinet, souligne que « les régulateurs eux-mêmes semblent avoir des points de vue divergents sur la portée de la divulgation de la diversité, et ils ont en quelque sorte levé les bras au ciel en disant : ‘Nous ne pensons pas que nous puissions vraiment résoudre ce problème, alors nous laissons le soin à la communauté des affaires… de voir où elle veut que nous atterrissions sur ce point’ ».
Stephen Erlichman, associé, estime que s’il n’est pas surprenant que les organismes de réglementation des valeurs mobilières aient des points de vue divergents, il pense que « nous allons nous retrouver avec des points de vue très divergents de la part des commentateurs de ces deux propositions, tant de la part de la communauté des investisseurs institutionnels que de la part de la communauté des entreprises ». Il est peu probable, ajoute-t-il, qu’un consensus se dégage sur la proposition A ou B.