Des litiges commerciaux au commerce international en passant par la législation en matière de lobbyisme, ces avocats infatigables répondent à une gamme de besoins qui ont un impact sur la capacité de nos clients à faire des affaires. Il s’agit de Nabila Abdul Malik, de Shannon Kristjanson et de Kai Olson.
Ils ont accepté de nous parler de leur pratique du droit, des grands enjeux pour les clients dans leurs domaines de pratique et ce qu’ils font pour se détendre après le travail.
Nabila Abdul Malik
Dans l’exercice de sa profession, Nabila Abdul Malik a travaillé au Cabinet du procureur général de Malaisie et au siège de l’Organisation mondiale du commerce à Genève, en Suisse. Diplômée de l’Université d’Oxford et de l’Université Columbia à New York, elle est inscrite aux barreaux de quatre territoires répartis sur trois continents.
Qu’est-ce qui vous a attiré vers la pratique du droit?
Nabila : On peut dire que j’ai grandi dans une famille de juristes – mon grand-père était interprète judiciaire, mon père était juge à la Cour d’appel fédérale et mon frère est titulaire d’un doctorat en droit. Le droit a toujours fait partie de ma vie, il me semblait donc naturel (pour mon père en particulier) d’en faire mon choix de carrière.
Quel est votre groupe de pratique ou domaine de concentration?
Nabila : Litiges et résolution de conflits, commerce international et investissements ainsi que criminalité en col blanc.
Quel est, selon vous, l’enjeu juridique le plus intéressant ou le plus important pour les clients, dans votre domaine de pratique?Nabila : Les problèmes qui découlent des événements actuels, comme la question de savoir si et dans quelle mesure les droits à une procédure régulière des justiciables sont affectés par les audiences virtuelles, les implications profondes des politiques gouvernementales récentes et les attentes légitimes des investisseurs.
Quel est le titre du dernier livre que vous avez lu?
Nabila : Un recueil de nouvelles d’Anton Chekhov, que j’ai trouvé dans un magasin d’occasion.
Quels sont vos passe-temps ou vos champs d’intérêt en dehors du travail?
Nabila : J’aime passer du temps avec ma famille et mes amis, lire The Economist d’un bout à l’autre tout en sirotant un thé, regarder des documentaires et des films étrangers et explorer différents quartiers de la ville.
Shannon Kristjanson
Shannon est diplômée de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa. Pendant ses études de droit, elle a travaillé auprès du « Refugee Hub », soit la division de sensibilisation et d’éducation juridique communautaire de la Clinique juridique communautaire de l’Université d’Ottawa, au ministère de la Justice (Secrétariat du Conseil du Trésor) et à Affaires mondiales Canada.
Qu’est-ce qui vous a attiré vers la pratique du droit?
Shannon : J’ai commencé à m’intéresser au droit parce qu’il touche à tant d’aspects de la société. Comme j’ai des intérêts variés, cela me paraissait un monde intéressant à explorer. Ayant récemment commencé à pratiquer le droit, je trouve satisfaisant d’utiliser à la fois précision technique et pensée créative pour répondre aux problèmes de la vie réelle auxquels sont confrontés les clients. Le fait d’apprendre continuellement est un atout supplémentaire.
Quel est votre groupe de pratique ou domaine de concentration?
Shannon : De manière générale, je pratique le droit des affaires chez Fasken, mais je touche également à quelques domaines. Je m’intéresse à la pratique du droit des sociétés et du droit commercial au sein du cabinet, dans des domaines comme le financement d’entreprises et les fusions et acquisitions, tant en ce qui concerne les sociétés privées que les sociétés publiques. Je suis également membre des groupes de pratique Approvisionnement et Sécurité nationale du cabinet, où je me concentre sur dans les questions relatives aux marchés publics et aux autorisations de sécurité du gouvernement.
Quel est, selon vous, l’enjeu juridique le plus intéressant ou le plus important pour les clients, dans votre domaine de pratique?Shannon : La sécurité nationale et la protection des infrastructures essentielles sont de plus en plus au cœur des préoccupations des gouvernements du monde entier et le Canada ne fait pas exception. La pandémie a démontré que les gouvernements canadiens sont conscients de la nécessité de protéger les infrastructures essentielles et de garantir l’approvisionnement national en biens et services.
À l’avenir, les décisions législatives et politiques du gouvernement seront éclairées par cette expérience. Il peut toutefois s’agir d’une arme à double tranchant pour les entreprises. Les clients doivent s’attendre à ce que le gouvernement accorde davantage d’attention aux préoccupations en matière de sécurité nationale, ce qui pourrait nécessiter la résolution de problèmes ou l’atténuation des risques. Toutefois, les clients peuvent aussi chercher à tirer parti de nouvelles occasions d’affaires liées aux infrastructures essentielles qui peuvent survenir dans l’environnement pandémique et post-pandémique.
Quel est le titre du dernier livre que vous avez lu?
Shannon : J’ai récemment terminé From the Ashes: My Story of Being Métis, Homeless, and Finding My Way de Jesse Thistle. C’est un mémoire incroyablement puissant dans lequel l’auteur détaille son expérience de la vie dans la rue et son parcours pour surmonter les traumatismes et la dépendance. Je n’appellerais pas cela une lecture « facile », mais c’est une lecture importante et je la recommande vivement.
Quels sont vos passe-temps ou vos champs d’intérêt en dehors du travail?
Shannon : J’adore la musique – je joue souvent du saxophone ou de la flûte pour évacuer le stress. J’ai une formation en jazz, mais j’adore explorer différents genres et différents artistes. Je me considère également comme une amatrice de vin et j’aime en apprendre davantage sur les différentes régions viticoles du monde et les accords avec différents mets. Je rêve de suivre un jour un cours de sommelier.
Kai Olson
Kai a travaillé en droit réglementaire et conformité ainsi qu’en droit administratif. Avant de se joindre à Fasken, Kai était avocat plaidant à la Direction générale de l’application de la loi de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario. Il est diplômé de la Faculté de droit de l’Université McGill.
Qu’est-ce qui vous a attiré vers la pratique du droit?
Kai : J’ai toujours imaginé que le travail quotidien d’un avocat comportait de nombreuses choses que j’aimais, y compris la recherche, la rédaction, la réflexion critique sur les problèmes et la présence des gens.
Je suis heureux de dire que je ne me suis pas trompé.
Quel est votre groupe de pratique ou domaine de concentration?
Kai : Je me suis joint au groupe de pratique Droit politique à l’automne 2019.
Mes principaux domaines de pratique sont le droit du lobbying, notamment en matière d’enregistrement et de conformité des lobbyistes, les questions de conflit d’intérêts dans le secteur public et le droit des élections et du financement électoral.
Je représente également des clients qui font l’objet d’enquêtes en matière de réglementation ou de procédures d’exécution dans le contexte d’infractions au droit politique.
Quel est, selon vous, l’enjeu juridique le plus intéressant ou le plus important pour les clients, dans votre domaine de pratique?
Kai : Le problème le plus important pour les clients dans l’espace du droit politique est le dynamisme du droit lui-même – le droit dans ce domaine change et évolue constamment. Le résultat pratique est que les activités quotidiennes des entreprises ou des organisations peuvent être soumises à la législation en matière de lobbying (et d’enregistrement), aux règles sur les conflits d’intérêts (y compris les interdictions de faire des cadeaux) ou même à la législation en matière d’élections.
Il est important de comprendre comment ces lois peuvent affecter votre entreprise ou organisation. Nous sommes là pour aider nos clients à viser la conformité.
Quel est le titre du dernier livre que vous avez lu?
Kai : Civilisation de Niall Ferguson.
Je lis actuellement A Good Man de l’auteur canadien Guy Vanderhaeghe.
Quels sont vos passe-temps ou vos champs d’intérêt en dehors du travail?
Kai : J’aime regarder des documentaires sur presque tous les sujets, parcourir la ville avec un bon café à la main et suivre les activités dans le monde des affaires et du commerce. Je suis aussi un fan inconditionnel du football universitaire américain (Allez Michigan!).