The Globe and Mail cite Stuart Brotman, avocat de Toronto, dans un article sur les entreprises qui se tournent vers des stratégies juridiques pour éviter les faillites compliquées.
« La crise financière de 2008 a eu une incidence sur la décision qu’ont prise de nombreuses entreprises de procéder à un travail préalable pour contrôler le résultat avant d’entrer dans le processus de restructuration officiel », explique Stuart Brotman, associé chez Fasken, ayant cité l’exemple tristement célèbre de Lehman Brothers Holdings Inc. qui a dû assumer des frais de faillite faramineux ayant atteint plus de 2 milliards de dollars.
« Les prêteurs ne veulent pas financer une chute libre », a-t-il déclaré, ajoutant : « [v]ous avez besoin de suffisamment de liquidités en tant que société débitrice pour vous permettre d’avoir le temps nécessaire pour mener ces négociations. Mais l’objectif est d’en faire le plus possible à l’avance pour économiser de l’argent et aussi pour assurer l’obtention d’un soutien ».