Le magazine Canadian Lawyer cite Daniel Fabiano et Kateri-Anne Grenier, avocats de Toronto et Montréal, dans un article sur l’augmentation du nombre de violations dans le contexte de la pandémie de COVID-19.
« C’est incroyable la complexité qui découle de la pandémie de COVID-19, déclare Daniel Fabiano, associé de Fasken à Toronto. Les gens sont anxieux, stressés et les choses ont changé; voilà un terreau fertile pour qui désire l’exploiter. Et bien que la formation des employés en matière de fraude s’avère essentielle, même des professionnels des TI chevronnés et qualifiés peuvent être dupés par certains de ces pirates », affirme-t-il.
« Pour les petites entreprises, le coût de ces attaques est proportionnellement très élevé », explique Kateri-Anne Grenier, une collègue de Fabiano et associée de Fasken à Québec. « La perte d’activité, le maintien de la réputation et la surveillance des congés compensatoires pour peut-être 100 000 personnes peuvent être coûteux, souligne-t-elle, et aujourd’hui, même les petites entreprises souscrivent une cyberassurance.
C’est l’un des aspects que nous avons vu se développer au cours de l’année écoulée », dit-elle : une politique de cyberassurance pour que les entreprises puissent assumer les coûts qu’engendrent les violations de données.