En février 2018, le Groupe Savard (Gestion Savard), qui avait une dette de quelque 25 millions de dollars envers Essilor Groupe Canada Inc., son principal créancier garanti et premier fournisseur de verres, a liquidé sa société, étant dans l’impossibilité d’effectuer une restructuration sous le régime de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC). Le Groupe Savard, qui exploitait un important réseau de cliniques d'optométrie au Québec et en Ontario générant un revenu annuel d’environ 25 millions de dollars, a en fin de compte vendu la majorité de ses cliniques aux termes d’un processus de vente approuvé par le tribunal. Les magasins restants ont été fermés.
Les cliniques étaient exploitées sous les bannières La Vue et Optique Laurier. Il existait également un réseau de franchises au sein duquel 12 franchisés exerçaient leurs activités sous la bannière Laurier Ontario.
Les procédures en vertu de la LACC avaient un caractère particulier car M. Éric Savard, administrateur et actionnaire unique du Groupe Savard, avait été démis de ses fonctions d’administrateur, le tribunal ayant conclu qu’il nuisait déraisonnablement à la procédure aux termes de la LACC et que sa conduite était inappropriée pour un administrateur dans les circonstances. Le contrôleur a été investi de pouvoirs additionnels pour agir à la place de M. Savard. Ces pouvoirs étaient semblables à ceux d’un séquestre.
Une équipe de Fasken comprenant Alain Riendeau, Brandon Farber, Marc-André Morin, Svetlana Samochkine, Marie-Josée Neveu, Mathieu Gagné et Vincent Cérat Lagana représentait Essilor en lien avec cette affaire.
Les cliniques étaient exploitées sous les bannières La Vue et Optique Laurier. Il existait également un réseau de franchises au sein duquel 12 franchisés exerçaient leurs activités sous la bannière Laurier Ontario.
Les procédures en vertu de la LACC avaient un caractère particulier car M. Éric Savard, administrateur et actionnaire unique du Groupe Savard, avait été démis de ses fonctions d’administrateur, le tribunal ayant conclu qu’il nuisait déraisonnablement à la procédure aux termes de la LACC et que sa conduite était inappropriée pour un administrateur dans les circonstances. Le contrôleur a été investi de pouvoirs additionnels pour agir à la place de M. Savard. Ces pouvoirs étaient semblables à ceux d’un séquestre.
Une équipe de Fasken comprenant Alain Riendeau, Brandon Farber, Marc-André Morin, Svetlana Samochkine, Marie-Josée Neveu, Mathieu Gagné et Vincent Cérat Lagana représentait Essilor en lien avec cette affaire.